Postée il y a 7 heures
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Présentation INRAE
L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un établissement public de recherche rassemblant une communauté de travail de 12 000 personnes, avec 272 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France. INRAE se positionne parmi les tout premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal. Ses recherches visent à construire des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.
Rassemblant des compétences en agronomie, chimie, écologie, économie, génétique, instrumentation scientifique, pathologie et technologie des procédés, l’UR ASTRO développe un projet de recherche interdisciplinaire visant à la « Transition agro-écologique des systèmes agricoles tropicaux dans une perspective de résilience face aux changements globaux ». Implantée en Guadeloupe, l’objectif de l’UR ASTRO est double :
1) au plan scientifique, établir de nouvelles connaissances et développer des méthodes innovantes pour comprendre et accroître la résilience des systèmes agricoles et alimentaires tropicaux et faciliter leur transition agroécologique, selon une approche multi-échelle et interdisciplinaire ; 2) au plan finalisé, contribuer à l’innovation et l’aide à la décision en accompagnant les acteurs du territoire pour la transition agroécologique et le développement durable des systèmes agricoles tropicaux. Un des enjeux majeurs est de participer au développement de systèmes agricoles performants et résilients, préservant les ressources naturelles, socialement vertueux et économiquement rentables. Pour atteindre ces objectifs, les deux principaux leviers explorés sont l’agroécologie et la bioéconomie.
Environnement de travail, missions et activités
Contexte du sujet :
Pour lutter contre les insectes ravageurs, l’agriculture moderne s’appuie sur le recours fréquent aux pesticides. Cependant, malgré des résultats satisfaisants en termes d’efficacité pour le contrôle des ravageurs et donc de sécurité alimentaire, l’utilisation des produits insecticides, pas forcément toujours ciblés, a fortement mis à mal l’environnement et plus précisément l’entomofaune, y compris les populations régulatrices, empirant les risques de crise par les ravageurs. Une approche alternative, reposant sur la mobilisation des régulations naturelles, et limitant l’usage des insecticides pour en limiter les conséquences néfastes, est aujourd’hui à réinventer. La lutte biologique, en contraste à la lutte chimique, consiste en l’utilisation d’organismes auxiliaires pour la régulation des insectes nuisibles aux cultures. En Guadeloupe, malgré un besoin de transition agro-écologique des systèmes agricoles, la lutte biologique par conservation est assez peu développée. Le stage proposé ici vise à contribuer à un projet de recherche cherchant à optimiser les conditions de son développement et plus précisément à caractériser la biologie et les modalités d’élevage d’un auxiliaire récemment découvert ayant un fort potentiel de régulations naturelles en culture maraîchère.
Objectif du stage :
Le stage vise à documenter la biologie du parasitoïde Schoenlandella montserratensis, espèce décrite récemment de Montserrat (Kang et al., 2021) et identifiée en Guadeloupe comme associée à Diaphania hyalinata (Lepidoptera, Crambidae), ravageur majeur des cucurbitacées sur le territoire. Du fait de sa taille et sa coloration vive, l’espèce est facilement visible, détectable à l’œil nu et peut donc servir de modèle de démonstration sur la plus-value des approches de régulation par les parasitoïdes. Il s’agira de renseigner la présence et la fréquence du parasitoïde dans la région, d’identifier le caractère spécialiste ou au contraire généraliste du parasitoïde et détailler les données du cycle larvaire (estimation de la durée du cycle, nombre de larves par hôte, durée de la pupaison, durée de vie adulte, etc.).
Méthode envisagée :
Nous aborderons ces objectifs par des approches de terrain et d’élevage en laboratoire. Outre le renseignement des données manquantes, l’idée du stage est de proposer aussi un protocole permettant l’élevage intégral en laboratoire.
Au laboratoire, il sera développé :
- Mise au point de l’élevage de Diaphania hyalinata et développement des connaissances de son cycle en milieu contrôlé, si possible en Low tech.
- Mise au point de l’élevage de Schoenlandella montserratensis.
- Etude de quelques traits d’histoire de vie, à sélectionner.
- Evaluation du cout (matériel/ETP/structure) de production de l’hôte et recherche de solution alternative si l’élevage de l’hôte n’est pas réalisable en milieu confiné.
- Au terrain : Echantillonnage sur le terrain des populations
Collecte de plusieurs populations avec IT2.
Formations et compétences recherchées
Master/Ingénieur (Bac+5)
Ingénieur ou Master en écologie ou agro-écologie
- Connaissances en entomologie, écologie ou Protection Intégrée des Cultures.- Expérience(s) de terrain. (Apprécier)
- Intérêt pour l’entomofaune et la lutte biologique
- Qualités relationnelles (nombreuses prises de contacts).
- Esprit de synthèse, autonomie, sens de la rigueur et capacité à travailler en équipe.
- Permis B
Votre qualité de vie à INRAE
En rejoignant INRAE, vous bénéficiez (selon le type de contrat et sa durée) :
- jusqu'à 30 jours de congés + 15 RTT par an (pour un temps plein)
- d'un soutien à la parentalité : CESU garde d'enfants, prestations pour les loisirs ;
- de dispositifs de développement des compétences : formation, conseil en orientation professionnelle ;
- d'un accompagnement social : conseil et écoute, aides et prêts sociaux ;
- de prestations vacances et loisirs : chèque-vacances, hébergements à tarif préférentiel ;
- d'activités sportives et culturelles ;
- d'une restauration collective.
Modalités pour postuler
J'envoie mon CV et ma lettre de motivation
Les personnes accueillies à INRAE, établissement public de recherche, sont soumises aux dispositions du Code de la fonction publique notamment en ce qui concerne l’obligation de neutralité et le respect du principe de laïcité. A ce titre, dans l’exercice de leurs fonctions, qu’elles soient ou non au contact du public, elles ne doivent pas manifester leurs convictions, par leur comportement ou leur tenue, qu’elles soient religieuses, philosophiques ou politiques. > En savoir plus : site fonction publique.gouv.fr