Postée il y a 3 heures
L'assistant ingénieur ou l'assistante ingénieure recruté(e) travaillera directement sous la responsabilité de Karim MAJZOUB, chef de groupe "Virus à ARN et facteurs hôte".
La personne aura en charge le bon fonctionnement du laboratoire (ex: commandes, stocks), ainsi que l'organisation des ressources du labo (plasmidothèque, amticorps, oligothèque..etc). En outre,elle aura un projet propre de recherche visant à développer des nouveaux outils moléculaires pour l'étude des deltavirus.
Contrat initial de 6 mois, avec possibilité de prolongation.
Activités
- Construire et valider de nouveaux vecteurs et réplicons de deltavirus dans des modèles de culture cellulaires humains et animaux.
- Développer des nouveaux outils moléculaires pour visualiser par microscopie à fluorescence les deltavirus dans des modèles de culture cellulaires humains et animaux.
- Aider dans la production et la purification de protéines virales recombinantes.
- Contrôler la décontamination et l'évacuation des déchets (chimiques ,biologiques) en accord avec les règles d'hygiène et sécurité
- Veiller à l'application des règles d'hygiène et sécurité dans l'équipe
- Contribuer à la formation technique des nouveaux arrivants
- Gérer les commandes récurrentes du laboratoire et du maintien des stocks de consommables et réactifs.
- Veiller sur l'organisation générale des ressources du laboratoire en créant des data-bases digitalisées et organiser le stockage des différents réactifs produits par les membres d'équipe.
Compétences
- Bac+ 2/3 ou plus en biologie moléculaire, cellulaire, biochimie, biotechnologies ou disciplines similaires.
- Expérience de travail d'au moins deux ans dans un laboratoire de recherche serait souhaitable (publique ou privé).
- Maîtrise des techniques classiques de biologie moléculaire (ex: clonage, PCR, RT-qPCR, Western Blot).
- Une expérience en microscopie à fluorescence n'est pas indispensable mais sera perçue comme un grand avantage dans la candidature.
- Bonne maîtrise de l'anglais à l'oral et à l'écrit.
- Goût pour le travail en équipe et sens de la communication.
- Curiosité scientifique, esprit d'innovation et d'organisation
Contexte de travail
L'Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier est une unité mixte de recherche CNRS et Université de Montpellier, de 180 personnes réparties en 18 groupes de recherche, 9 services communs (dont 5 mutualisés avec d'autres unité du campus CNRS) et 9 plateformes technologiques et scientifiques). L'IGMM est un institut multidisciplinaire dont les travaux ont un impact international fondamental et appliqué en biologie moléculaire et cellulaire (www.igmm.cnrs.fr).
Une jeune équipe dont la thématique est "Virus à ARN et facteurs hôte", dirigée par Karim MAJZOUB, a été créée au sein de l'IGMM en 2021. Cette équipe s'intéresse à la réplication de virus à ARN, notamment les deltavirus qui infectent l'homme et d'autres espèces animales. Le virus de l'Hépatite D (HDV) est le seul deltavirus connu à infecter l'homme. Ce virus satellite du virus de l'Hépatite B, infecte le foi de 15 à 20 millions de personnes dans le monde, causant une hépatite incurable, qui se peux se transformer en cirrhose et cancer du foie. Récemment, plusieurs équipes ont découverts des virus HDV-like nommés deltavirus, dans des tissues de plusieurs espèces animales, réservoirs et vectrices de pathogènes, comprenant des invertébrés et des vertébrés (ex: chauve-souris, serpents, canards et rats). Ces nouveaux deltavirus n'infectent pas forcément le foie de ces espèces et semblent avoir une capacité à "sauter d'hôte" ou effectuer le "host shifting". En terme de taille du génome, les deltavirus sont les plus petits virus à ARN connus pour infecter les animaux et dépendent presque exclusivement de la machinerie de la cellule hôte pour se répliquer. L'objectif de l'équipe est d'utiliser les deltavirus qui possèdent un important potentiel zoonotique et sont capables de se répliquer dans plusieurs espèces animales, comme des modèles simples de virus à ARN afin d'étudier la réplication et l'émergence des virus à ARN. Le but étant d'identifier et de comprendre quels facteurs des cellules hôtes sont essentielles pour la réplication des deltavirus chez l'homme, ainsi que dans des modèles cellulaires d'animaux (rongeurs, serpents, aviaires et insectes). Pour ce faire, l'équipe utilise les dernières techniques de précipitations d'ARNs et de protéines couplées à la spectrométrie de masse (ChIRP-MS, RaPID-MS, IP-MS) , ainsi que des techniques de criblages génétiques (CRISPR Knock-out et CRISPR Activation) dans des cellules humaines et animales. En outre, l'équipe développe des nouveaux outils moléculaires pour détecter, suivre et visualiser l'infection par les deltavirus dans les cellules humaines et animales.
Outre son environnement enrichissant, le CNRS offre les avantages suivants :
- cycle hebdomadaire de travail de 38h30
- 44 jours de congés et RTT avec possibilité d'acquérir 2 jours pour fractionnement, soit 46 jours au maximum
- remboursement partiel des frais de transport en commun sur le trajet domicile / travail
- possibilité de bénéficier du forfait mobilités durables
- prise en charge des frais de complémentaire santé à hauteur de 15 € par mois, selon conditions
- restaurant collectif sur place à un tarif avantageux
- parking
- offres loisirs sports et culture via le comité d'action et d'entraide sociale (CAES du CNRS) ou les comités locaux d'action sociale (CLAS)
L'Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier est une unité mixte de recherche CNRS et Université de Montpellier, de 180 personnes réparties en 18 groupes de recherche, 9 services communs (dont 5 mutualisés avec d'autres unité du campus CNRS) et 9 plateformes technologiques et scientifiques). L'IGMM est un institut multidisciplinaire dont les travaux ont un impact international fondamental et appliqué en biologie moléculaire et cellulaire (www.igmm.cnrs.fr).
Une jeune équipe dont la thématique est "Virus à ARN et facteurs hôte", dirigée par Karim MAJZOUB, a été créée au sein de l'IGMM en 2021. Cette équipe s'intéresse à la réplication de virus à ARN, notamment les deltavirus qui infectent l'homme et d'autres espèces animales. Le virus de l'Hépatite D (HDV) est le seul deltavirus connu à infecter l'homme. Ce virus satellite du virus de l'Hépatite B, infecte le foi de 15 à 20 millions de personnes dans le monde, causant une hépatite incurable, qui se peux se transformer en cirrhose et cancer du foie. Récemment, plusieurs équipes ont découverts des virus HDV-like nommés deltavirus, dans des tissues de plusieurs espèces animales, réservoirs et vectrices de pathogènes, comprenant des invertébrés et des vertébrés (ex: chauve-souris, serpents, canards et rats). Ces nouveaux deltavirus n'infectent pas forcément le foie de ces espèces et semblent avoir une capacité à "sauter d'hôte" ou effectuer le "host shifting". En terme de taille du génome, les deltavirus sont les plus petits virus à ARN connus pour infecter les animaux et dépendent presque exclusivement de la machinerie de la cellule hôte pour se répliquer. L'objectif de l'équipe est d'utiliser les deltavirus qui possèdent un important potentiel zoonotique et sont capables de se répliquer dans plusieurs espèces animales, comme des modèles simples de virus à ARN afin d'étudier la réplication et l'émergence des virus à ARN. Le but étant d'identifier et de comprendre quels facteurs des cellules hôtes sont essentielles pour la réplication des deltavirus chez l'homme, ainsi que dans des modèles cellulaires d'animaux (rongeurs, serpents, aviaires et insectes). Pour ce faire, l'équipe utilise les dernières techniques de précipitations d'ARNs et de protéines couplées à la spectrométrie de masse (ChIRP-MS, RaPID-MS, IP-MS) , ainsi que des techniques de criblages génétiques (CRISPR Knock-out et CRISPR Activation) dans des cellules humaines et animales. En outre, l'équipe développe des nouveaux outils moléculaires pour détecter, suivre et visualiser l'infection par les deltavirus dans les cellules humaines et animales.
Outre son environnement enrichissant, le CNRS offre les avantages suivants :
- cycle hebdomadaire de travail de 38h30
- 44 jours de congés et RTT avec possibilité d'acquérir 2 jours pour fractionnement, soit 46 jours au maximum
- remboursement partiel des frais de transport en commun sur le trajet domicile / travail
- possibilité de bénéficier du forfait mobilités durables
- prise en charge des frais de complémentaire santé à hauteur de 15 € par mois, selon conditions
- restaurant collectif sur place à un tarif avantageux
- parking
- offres loisirs sports et culture via le comité d'action et d'entraide sociale (CAES du CNRS) ou les comités locaux d'action sociale (CLAS)
Contraintes et risques
- Travail occasionnel en dehors des heures et jours ouvrables pour assurer le suivi des cultures des cellules animales.
- Travail occasionnel en dehors des heures et jours ouvrables pour assurer le suivi des cultures des cellules animales.