Postée il y a 3 heures
Notre équipe cherche un ingénieur de recherche (CDD de 12 mois) en ingéniérie associée au développement du modèle des surfaces continentales ORCHIDEE. L’objectif principale du poste concerne l’évaluation du flux de photosynthèse (Production Primaire Brute, GPP) du modèle ORCHIDEE et de la fluorescence associée ainsi que du flux net de carbone, à l’aide de produits dérivés d’observations spatiales et in-situ. Pour le flux net de carbone, le travail sera complété par une évaluation du cycle saisonnier simulé vis-à-vis des mesures atmosphériques de concentration en CO2, grâce à l’utilisation du modèle de transport atmosphérique LMDZ. Cette analyse permet de mieux contraindre ce flux à grand échelle spatiale. Un deuxième volet concernera l’évaluation de la biomasse forestière simulée par le modèle avec les données issues de mesures spatiales (données de l’ESA, CCI-Biomass). Les approches mises au point pour ces différents types d’évaluation seront testées pour différentes versions du modèle ORCHIDEE avec pour objectif de fournir une chaine de validation robuste de variables clés (notamment la GPP et la biomasse aérienne) du modèle.
Activités
Le/La canditat.e embauché.e devra :
• Préparer les jeux de données issues d’observations spatiales (programme ESA-CCI) et in-situ pour l’évaluation du modèle ORCHIDEE: données de fluorescence, de biomasse aérienne, etc.
• Evaluer différentes versions du modèles ORCHIDEE avec ces jeux de données (gradients spatiaux et temporels)
• Mettre au point une chaine couplant les flux nets de CO2 simulés par ORCHIDEE avec un modèle de transport atmosphérique (modèle LMDZ) pour simuler les concentrations atmosphériques de CO2 et les comparer aux observations.
• Evaluer les performances d’ORCHIDEE vis à vis des observations atmosphériques de CO2
• Réaliser des assimilations de données avec l’outil ORCHIDAS afin de calibrer certains paramètres clés du modèle (assimilation des données de fluorescence notamment).
Compétences
• Doctorat en sciences de l’environnement, en mathématiques appliquées, en informatique scientifique (ou dans un domaine connexe des sciences physiques ou appliquées),
• Expérience recommandée ou nouveaux diplômés intéressés par les sciences du climat et les cycles biogéochimiques,
• Compétences informatiques,
• Intérêt pour la programmation : Python pour la science, Shell, et éventuellement Fortran,
• Intérêt pour la modélisation numérique. Nous apprécierons la familiarité avec au moins un des éléments suivants : comparaison modèle – données, modélisation de processus, physique l’environnement, science des données, big data.
• La maîtrise de l'anglais est requise,
• La maîtrise du français est un atout.
Contexte de travail
Le poste sera basé au laboratoire LSCE (https://www.lsce.ipsl.fr). Il s'agit d'un laboratoire de recherche de niveau international issu d'une collaboration entre le CEA, le CNRS et l'Université de Versailles Saint-Quentin -UVSQ. Le LSCE emploie environ 300 chercheurs, ingénieurs et personnels administratifs, dont de nombreux doctorants et étudiants en master. Localisation : à environ 20 km du cœur de Paris, dans la zone verte de l'Orme des Merisiers.
Le poste sera basé au laboratoire LSCE (https://www.lsce.ipsl.fr). Il s'agit d'un laboratoire de recherche de niveau international issu d'une collaboration entre le CEA, le CNRS et l'Université de Versailles Saint-Quentin -UVSQ. Le LSCE emploie environ 300 chercheurs, ingénieurs et personnels administratifs, dont de nombreux doctorants et étudiants en master. Localisation : à environ 20 km du cœur de Paris, dans la zone verte de l'Orme des Merisiers.
Contraintes et risques
Travail devant écran
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